장 콕토의 『무서운 아이들 Les Enfants terribles』 번역 읽기 - ‘시’를 찾아서Lire des traductions coréennes des Enfants Terribles - A la recherche de la poésie
- Other Titles
- Lire des traductions coréennes des Enfants Terribles - A la recherche de la poésie
- Authors
- 정혜용
- Issue Date
- 2010
- Publisher
- 프랑스문화예술학회
- Keywords
- 콕토; 무서운 아이들; 번역비평; 이미지; 시적 리얼리즘; Cocteau; Les Enfants terribles; critique de la traduction; image; réalisme poétique
- Citation
- 프랑스문화예술연구, v.33, pp.457 - 487
- Indexed
- KCI
- Journal Title
- 프랑스문화예술연구
- Volume
- 33
- Start Page
- 457
- End Page
- 487
- URI
- https://scholar.korea.ac.kr/handle/2021.sw.korea/117868
- DOI
- 10.21651/cfaf.2010.33..457
- ISSN
- 1229-5574
- Abstract
- L'univers des Enfants terribles de Jean Cocteau incarne le mieux l'esprit de la “poésie de roman”, une catégorie créée par Cocteau lui-même pour désigner ses productions romanesques. Dans ce roman, deux histoires se déroulent parallèlement, l'une dans le monde du visible et l'autre dans celui de l'invisible ; le réalisme poétique de Cocteau fleurit dans la correspondance de ces deux mondes. Pour qu'une traduction réussisse, il est nécessaire que le traducteur saisisse cet univers poétique par la lecture des images éparpillées tout au long du texte. C'est pourquoi qu'en prenant des constellations d'images pour notre phare ainsi qu'en écoutant attentivement leur chuchotement, nous avons essayé de lire les différences entre le texte original et deux traductions d'une part et celles entre l'une et l'autre d'autre part.
Au bout de ce travail, apparait un contraste entre deux traducteurs dans la traduction des images. Passif et défensif, le traducteur de la première traduction plonge le lecteur dans l'embarras : il évite d'intervenir dans les différences entre deux langues différentes et dans celles entre deux cultres différentes ; les images s'imposent au lecteur d'arrivée comme des êtres hostiles et incompréhensibles. Par contre, le traducteur de la retraduction ne garde pas fidèlement les images difficiles à transplanter dans notre culture en rendant au lecteur ce qu'elles désignent au lieu de montrer les images elles-mêmes ; cela enlève au lecteur le plaisir de goûter le langage poétique de Cocteau. D'où un conbstat d'échec : toutes les deux ne rendent pas, sans nuire à son intégralié, le monde invisible au-delà du réel ;son histoire racontée par les traducteurs est souvent rompue par des trous noirs où le mouvement des images s'arrête ou se trouve déréglé.
Ce qui nous reste à faire est d'attendre l'automne de la traduction,cette saison de la maturité où une traduction mûre adviendrait. Les deux traductions précédentes ainsi que cette critique en symbiose avec elles serviront d'engrais précieux pour la traduction à venir.
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