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해방 전 베를렌(Paul Verlaine)의 수용 및 번역La réception et la traduction de Verlaine de 1916 à l'indépendance

Other Titles
La réception et la traduction de Verlaine de 1916 à l'indépendance
Authors
김준현
Issue Date
2009
Publisher
한국프랑스어문교육학회
Keywords
Verlaine; Kim Eok; Traduction; Lee Ha-Yun; Yang Ju-Dong; 베를렌; 김억; 번역; 이하윤; 양주동
Citation
프랑스어문교육, no.32, pp.269 - 291
Indexed
KCI
Journal Title
프랑스어문교육
Number
32
Start Page
269
End Page
291
URI
https://scholar.korea.ac.kr/handle/2021.sw.korea/121444
ISSN
1226-3400
Abstract
Cette étude, qui dresse un nouveau bilan de l'histoire de la réception de Verlaine de 1916 à l'indépendance, vise, avant tout, à poser les fondements des études sur l'histoire de la réception à proprement dite, c'est-à-dire portant sur la période de 1945 à 2009, laquelle permettrait de saisir la place occupée par le poète en Corée du sud. En voici un bref résumé : Kim Eok fut le premier à avoir introduit Verlaine, en Corée, dans les années 1910. Dans ses traductions et présentations des oeuvres du poète, il insista surtout sur les caractères sentimentaux, la tristesse incertaine, les sensations du vague, l’impénétrable angoisse, tout en soulignant la musicalité du langage poétique propre à l'auteur, et la traduction en tant que «mode de création». Dans les années qui suivirent, Kim Eok et ses homologues, comme Lee Ha-Yun et Yang Ju-Dong, publièrent une myriade de traductions des poèmes verlainiens et d'articles sur le poète, le premier, dans le respect de «la fidélité» du texte d'origine, en tant qu'adepte de l'école de la Littérature étrangère, le deuxième, ayant restitué, pour sa part, toutes les «nuances» exprimées dans l'oeuvre originale. Dans les années 1930, l'intérêt porté au poète ne fut pas moindre, sans pour autant que les études soient d'un niveau satisfaisant, ou encore pourvues de profondeur ou d'essence. Pendant les trois décennies suivantes, furent livrés à nos lecteurs trois «recueils de poèmes», vingt-quatre poésies traduits et quelques écrits sur leur auteur. Si la réception de Verlaine avant 1945 n'attire point notre attention sur le plan quantitatif, nous pouvons néanmoins découvrir une caractéristique importante dans les efforts des premiers traducteurs, liée notamment à la manière de s'approprier le texte de la langue source. Tout en ayant échoué à préserver les subtilités de l'oeuvre originale, en dénaturant l'intention de l'auteur et détériorant la grâce du texte, ils furent couronnés de quelques succès, qui ne sont pas sans mérite, puisque leurs travaux réussirent à reproduire «le délicat lyrisme», c'est-à-dire la «littéralité» des poèmes de Verlaine, transmettant «la dissipation du Moi dans la discrète opacité des éléments spatio-temporels», voire «dans les murmures langagiers». Ces études serviraient de base pour initier une critique scrupuleuse, permettant de cerner à la fois les différences et les ressemblances des traductions des poèmes de Verlaine et de réaliser «une véritable traduction» dans les années à venir.
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