르네상스 번역에서의 ‘충실성’에 대한 고찰La notion de fidélité dans les idées de la traduction à l’époque de la Renaissance française
- Other Titles
- La notion de fidélité dans les idées de la traduction à l’époque de la Renaissance française
- Authors
- 손주경
- Issue Date
- 2012
- Publisher
- 한국프랑스어문교육학회
- Keywords
- 르네상스; 충실성; 번역교육; 의미; 창조성; 롱사르; Renaissance; fidélité; didactique de la traduction; sens; créativité; Ronsard
- Citation
- 프랑스어문교육, no.39, pp.301 - 334
- Indexed
- KCI
- Journal Title
- 프랑스어문교육
- Number
- 39
- Start Page
- 301
- End Page
- 334
- URI
- https://scholar.korea.ac.kr/handle/2021.sw.korea/134030
- ISSN
- 1226-3400
- Abstract
- Cette étude sert à exposer des approches visant à définir la fidélité en traduction àl’époque de la Renaissance où cette notion est loin d’être évidente au point que sa nuance sémantique a suscité plusieurs interprétations. Les traducteurs ont abordé de façon diverse Fidus interpres d’Horace. Les idées de ceux qui ont insisté la fidélité au mot sont fondé sur la nécessité de la traduction pour le domaine de la didactique de la grammaire. Mais on devrait faire attention à ce fait que cette fidélité au mot n’a pas la même figure que suppose l’aujourd’hui : ils n’ont pas refusé de saisir l’énergie interprétante de la parole. Et c’est pour cette raison qu’on trouve dans la recommendation de la fidélité au mot une manière de traduire s’accompagnant de la glose et des notes. Ils avaient la croyance à la langue universelle comme l’a dit Luther dans sa traduction. D’ailleurs, les éléments rhétoriques ou les intérêts sur la qualité rhétorique du texte leur ont exigé de traduire le genius du texte. Ainsi Du Bellay et Peletier, deux écrivains-critiques, ont recommandé de saisir le je ne sais quoi du texte aux traducteurs souhaitant devenir fidèles, bien qu’ils ont condamné la traduction stricte du mot à mot.
À partir des années 1550, le refus de cette manière de traduire ont développé l’opinion de la liberté du traducteur. Pour ceux qui ont insisté la fidélité au sens ou à la pensée de l’auteur,la traduction était une des activités englobant le vis ou l’éloquence, la phrasis selon le terme des Grecs : il leur importe de rendre intégralement la pensée de l’auteur en s’écartant du mot à mot. Considérant le texte translatif comme ensemble de structures ségmentées et productrices,ils ont reconnu l’intervention du traducteur à l’interprétation du texte. D’où vient la libre traduction qui deviendra une des manières imposant la créativité artistique fondée sur la négociation des distances planes sur deux surfaces textuelles. Chez eux, traduire, c’est vouloir réconcilier les écarts entre le monde et le texte. Le trait de l’appropriation qu’on qualifie la traduction de la Renaissance prépare ainsi une transition aux Belles infidèles du XVIIe siècle.
De cette notion de fidélité soit au mot soit au sens, on constate que les traducteurs de cette époque se sont interrogés en commun sur la place de la propriété et le vis de la langue du texte. Le fidèle traducteur n’est pas celui qui s’enferme dans la dichotomie des deux manières opposées qu’on propose aujourd’hui dans la traductologie. La fidélité au texte exigée par la Renaissance sert à créer une notion selon laquelle la traduction contribue à nourrir l’imitation et la création artistique. Les diverses approches de la Renaissance à la notion de fidélité nous conduit ainsi à considérer la traduction comme une des branches inégligeables des Sciences humaines.
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Collections - College of Liberal Arts > Department of French Language and Literature > 1. Journal Articles
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