“내 노래의 끝에 도달하지 않았으니” - ‘허공’을 채우는 롱사르의 방식 -« Je ne suis pas à la fin de ma rime » : La manière de combler le vide dans les Amours de Ronsard
- Other Titles
- « Je ne suis pas à la fin de ma rime » : La manière de combler le vide dans les Amours de Ronsard
- Authors
- 손주경
- Issue Date
- 2015
- Publisher
- 한국프랑스학회
- Keywords
- Ronsard; amour; vide; désir; inachèvement; dynamisme; définition de la poésie; 롱사르; 사랑; 허공; 욕망; 미완성; 역동성; 시의 정의
- Citation
- 한국프랑스학논집, v.89, pp.59 - 95
- Indexed
- KCI
- Journal Title
- 한국프랑스학논집
- Volume
- 89
- Start Page
- 59
- End Page
- 95
- URI
- https://scholar.korea.ac.kr/handle/2021.sw.korea/95537
- DOI
- 10.22833/ref.2015.89..59
- ISSN
- 1229-568X
- Abstract
- Pour le poète qui considère sa situation comme « la mer sans onde » ou le ciel privé du soleil, l’existence du vide est l’objet de l’horreur, puisqu’il empêcherait toute activité nécessaire à la rencontre avec sa Dame. Mais ce poète se demande toujours la place de ses pleurs, preuve de l’existence de son désir amoureux et à la fois symbole de la vitalité de ses vers, parce que ses pleurs n’auront aucune opération en vue d’obtenir la réalisation de son amour, si le vide ne prépare aucun espace permettant de faire comprendre le mouvement de ses pleurs. C’est pour cette raison que le poète trouve son plaisir dans l’activité de combler le vide des images préparant le mouvement dynamique comme le vol d’oiseau dont les yeux ne quittent tout de même pas la variété terrestre, ainsi que l’expansion de l’espace par la destruction de l’ordre préalablement établie. Cette manière de combler le vide permet au poète de chanter la naissance d’un nouvel ordre, pourtant tout en mouvement, créé aussi par le désir de couver les images de sa Dame. L’anaphore et l’oxymore qui envahissent le recueil sont une nécessité pour la représentation de cet univers récréé par le désir toutjours en mouvement. L’imaginaire du vide s’apparente donc chez Ronsard à une poésie du mouvement. Sa poésie amoureuse de Ronsard renouvelle ainsi le mouvement pour résonner les cris douleureux du poète qui ne connaît d’ailleurs ni arrêt ni repos. Le mouvement dynamique devient un élément inéluctable pour l’immortalité du désir poétique, et voire une preuve servant de définir la poésie elle-même. Le vide s’engage ainsi à assurer le statut immortel de la voix poétique du poète qui ne sera jamais « à la fin de [sa] rime ».
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Collections - College of Liberal Arts > Department of French Language and Literature > 1. Journal Articles
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